Depuis l’année universitaire 2006-2007, tous les étudiants accomplissent au cours du troisième cycle court un stage actif d’initiation à la vie professionnelle chez un chirurgien-dentiste « maitre de stage agréé », sur 250 heures, effectuées à temps plein ou à temps partiel. Ce stage doit permettre à l’étudiant de mettre en application, dans le cadre d’une autonomie contrôlée, les connaissances théoriques, pratiques et cliniques acquises au cours des études odontologiques.
Ce stage doit aussi permettre de comprendre la réalité de la vie professionnelle libérale avec ses contraintes et ses attraits :
Devenir maître de stage est une nécessité pour la profession. Mais aussi, c’est la possibilité d’avoir un contact régulier avec de jeunes confrères qui seront de futurs remplaçants ou associés et de donner envie aux nouvelles générations d’exercer en libéral.
Pour devenir maître de stage, il faut :
L’occasion de participer à la formation initiale des futurs praticiens. Mais aussi, l’opportunité de trouver de futurs remplaçants ou collaborateurs.
Lyon, Strasbourg, Nancy, Clermont-Ferrand et Reims. En général, la plupart des stagiaires dans la région viennent de Strasbourg et Nancy.
Oui.
Rapprochez-vous de l’étudiant demandeur ou du service scolarité de son UFR pour établir une convention de stage. Notez qu’un avis favorable de votre Conseil Départemental de l’Ordre sera requis pour que la démarche aboutisse.
N’oubliez pas de lui communiquer l’existence de l’aide au stage de l’URPS, pour faciliter sa venue !
Non, rien ne vous oblige à prendre des stagiaires après avoir été maître de stage une fois. Mais il conviendra d’informer l’UFR, votre Conseil Départemental de l’Ordre et/ou l’URPS que vous n’êtes plus dans la démarche pour que vous ne soyez plus sollicité.
En principe, c’est très rare. Et le cas échéant, le CDO est tenu de justifier les motifs de son refus.
Oui, c’est même l’objectif. Mais le maître de stage doit être disponible à tout moment.
C’est préférable, mais pas nécessaire : il peut vous assister ou prendre votre place pour réaliser des actes.
L’UFR d’odontologie est juge de la teneur pédagogique du stage. L’URPS ne peut se prononcer sur cette question.
L’étudiant ne pouvant se prévaloir du statut de salarié, la rémunération d’un stagiaire en odontologie de 6ème année n’est pas obligatoire au titre des 250 heures de stage.
Toutefois, il est possible d’en verser une, sous forme de « gratification ».
En principe, celle-ci est librement déterminée entre les 2 parties, prévue à la convention de stage, et est exonérée de charges sociales tant que le taux horaire reste inférieure à 15% du plafond de la Sécurité Sociale.
L’URPS respecte le choix du territoire de stage de l’étudiant. Mais nous ne manquerons pas d’orienter les étudiants vers vous si vous êtes dans le territoire visé et si vous nous avez informé de votre souhait de recevoir des stagiaires.