Assistantes dentaires de niveau 2

Vers une amélioration de l’accès aux soins

Soutenue par les syndicats professionnels, l’Ordre et l’Association Dentaire Française, la création du nouveau métier d’assistante dentaire de niveau 2 vient de faire un bond en avant sur le plan institutionnel.

Indispensables à un exercice performant et serein, les assistantes dentaires qualifiées sont très précieuses pour les chirurgiens-dentistes dans la mesure où elles permettent au praticien d’effectuer de nombreux actes dans de meilleures conditions (travail à 4 mains) et de se focaliser sur le temps médical à proprement parler (délégation de la chaine de stérilisation, de l’accueil, du secrétariat).

Il n’échappe à personne, toutefois, que cette bonne recette subit de poids actuel de la croissante tension de notre système de santé ; la demande de soins augmente plus vite que l’offre que les cabinets dentaires peuvent absorber, et c’est particulièrement vrai en Bourgogne Franche-Comté.

L’extension des compétences de l’assistante dentaire apparait donc, depuis plusieurs années déjà, comme une solution de flexibilisation de l’offre de soins bucco-dentaires et de l’amélioration de l’accès aux soins. En effet, en permettant à l’assistante dentaire de se qualifier à un niveau supérieur, il devient permis au chirurgien-dentiste de déléguer – sous sa supervision – certains actes de soins, de prévention et d’éducation thérapeutique de façon à pouvoir se focaliser sur ceux plus techniques.

Par un accord entre les chirurgiens-dentistes et les assistants dentaires au travers de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CPNE-FP), et suite à de nombreuses rencontres de la profession avec des ministres, conseillers et parlementaires, une proposition de loi a été déposée au PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) en faveur de la création de ce nouveau métier.

La profession de chirurgien-dentiste se réjouit de l’avancée de ce sujet, qui devrait, sans prétendre représenter une solution miracle, contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins bucco-dentaires.

Elle comptera bien évidemment sur ses représentants pour que ce nouveau métier soit bien défini, encadré et sans risques de dérives.